lundi 30 avril 2012

Rêverie printanière


Va, pensée, sur tes ailes dorées
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines
Rallume les souvenirs de mon imaginaire enchanté
Parle-moi de mes guides bénis
Mais au matin rends-moi libre de toute attache
Laisses juste une odeur de roses planer
Pour ravir mon coeur émerveillé
En ce beau printemps s'illuminent et embaument, tièdes et suaves,
Les parfums de la terre enjouée
Dans un frémissement d'éclosion spontanée. 


lundi 23 avril 2012

Besoin de l'autre


Qui de nous n'a jamais eu l'impression d'avoir besoin de quelqu'un pour vivre, ou besoin de quelqu'un qui s'occupe de nous pour avancer ?

En grandissant, on apprend patiemment à se passer de cette croyance, souvent avec force frustration. Et peut-être est-ce parfois bien pour nous que de l'être, afin d'éviter la dépendance dans laquelle nous pourrions être et qui risquerait de refouler le processus de notre croissance.

En effet, ce processus pourrait en partie nous priver du plaisir d'éprouver cette puissance que nous ressentons lorsque nous arrivons à nous occuper de nous même. Avec le temps, il est possible de créer à l'intérieur de soi un archétype tonique, profitable à nos besoins vitaux, qui me soutient et m'aide à trouver mes marques. Je peux ainsi me sentir épanoui(e), même si, parfois, j'aimerais tant que les choses viennent de l'extérieur !




Voici une petite méditation pour accompagner cette réflexion :

Prenez un temps pour vous, en prenant quelques respirations profondes. Vous pouvez vous mettre à l'écoute de votre état intérieur en imaginant que tous vos besoins physiques et émotionnels sont satisfaits.

Imaginez que vous êtes aimés et entourés par de bons amis qui contribuent à votre lien d'appartenance.

Respirez profondément.... et sentez monter en vous ce sentiment que fait naitre la sécurité.

La vie contribue à ce moment à ancrer la sensation de soutien et d'être profondément chéri, tout en soulageant les fardeaux trop lourds.

Un sentiment de guérison apparaît et vous réalisez la possibilité d'être responsable, avec grâce et courage...

Laissez vous bercer par ce débordementt d'amour pour vous.... Et laissez la vie en vous, vous chuchotez qu'elle vous protège.  Vous le méritez ...

Beau lundi

lundi 16 avril 2012

Il suffit d'un seul bon mot et juste pour soi


 Il suffit d'un seul bon mot et juste pour soi, pour que les choses aillent mieux. Lorsque nous nous sentons tristes et tendus, un sourire d'un enfant qui passe, un joli compliment ou une attention, fait que ma journée peut être transformée.
"Je me souviens d'un homme qui est venu me voir un jour, pour me parler des idées noires qui lui traversaient l'esprit et pour me témoigner d'une vie qui ne le gâtait jamais. Pourtant, ce jour là, il me relata l'histoire suivante :

Alors qu'il prenait l'ascenseur pour la millième fois, il croisa le regard d'une jeune femme qui lui offrit son plus joli sourire. Il m'expliqua que son coeur s'était réchauffé et que l'amour l'avait traversé. Même si sa réalité était encore empreinte de solitude, ce sourire l'accompagna. Quand il ouvrit la porte qui le menait dans la rue, il fut témoin de la chute fracassante d'un enfant sur le trottoir givré, juste devant lui. Il se précipita pour le secourir. L'enfant, grâce à lui, reçut les premiers secours. Il lui dit : "je ne savais pas qu'un papa, c'était gentil comme une maman". Le mien me dit toujours que je ne parle pas, que j'hurle et que je sers à rien". Il ne sut quoi lui dire, tellement il était triste. En sortant de l'hôpital avec l'enfant clopinant, ce dernier se mit soudain à hurler, jusqu'à percer les tympans. L'homme put ainsi confirmer la puissance du fameux organe !



Or, en tournant la tête en direction du regard de l'enfant, il vit que celui-ci venait de sauver la vie à un homme distrait, qui se serait fait heurter par une voiture, si l'enfant n'avait pas utilisé toute sa voix pour l'avertir.
Alors, il sut quoi lui dire : " j'aime quand tu cries car ça peut être très efficace parfois !".
Cette journée lui montrait que la vie est synchronicité et surtout entraide évidente.
Alors, cher(e) ami(e), qui t'apportera du réconfort aujourd'hui ? Ou, quelle est la personne qui pourra compter sur toi ? Prêtons-nous attention à ces signes ou vivons-nous dans l'ignorance ?
Belle semaine,
Valerie Mancini (Vilaas)

lundi 9 avril 2012


Qui de nous, un jour de larmes, un jour où la solitude est notre seule compagne, n'a pas reçu un sourire de joie, entendu une parole juste, obtenu un geste de soutien ; un jour où l'ancien nous a quitté et le nouveau ne fait qu'à peine nous effleurer.
La vie a mis dans le coeur des hommes et des femmes un espace de compassion, un espace d'accueil pour la douleur.
Alors je souhaite aujourd'hui offrir ce message à tous les êtres qui traversent notre route et qui sont des messagers, certainement mis sur le chemin, pour servir de pont, pour l'adoucir.
Merci à toi, messager.


En cette belle saison,
Le soleil fait danser
Ses doux rayons,
Et l'air ambiant rafraichit l'environnement.
Tout cela donne envie de respirer un moment de repos intérieur, comme une pause. Ces vacances inter-rieures permettent de transformer notre solitude en pause.
C'est un nouveau réveil,
Merveille de la nature,
Qui émerveille par la beauté
Sa verdure,
Cette terre complice de nos secrets intimes
Est un appel
À une vie nouvelle, sublime !
Milles belles pensées. 

Valerie Mancini (Vilaas)

lundi 2 avril 2012

L'enfant intérieur


Bonjour,

Après avoir reconnu notre enfant intérieur, lundi dernier, et visité un peu comment il perçoit le monde, nous allons voir comment il se construit dans son corps pas à pas.

Un enfant grandissant va exister progressivement dans le regard de l'autre. Entre huit et dix-huit mois, le voila qui va assumer la conquête de sa propre image, découvrir enfin le "Je suis", véritable conscience de la présence avant que le langage ne soit fluide.
L'enfant que nous sommes se structure, se voit dans le miroir et vit cela comme un véritable échange émotionnel ! Dommage, que nous ayons oublié ce moment de notre première rencontre, où nous riions aux éclats en regardant le miroir.
Dure conquête que celle de l'unité, ainsi que celle de diriger sa pensée de façon logique, tournée vers l'autre, apprentissage du réel qui camouflera son imaginaire et ses rêves trop enveloppants.
Le langage va vite arracher à l'enfance son innocence, afin de vivre une adaptation nécessaire au concret du quotidien. L'image de soi va donc se transformer et le "Je" va devenir une somme de conscient et d'inconscient.
Pour nous, qui nous sommes à peu près bien adapté entre le rêve, l'imaginaire et le pseudo concret, ce mélange subtil en soi demeure complexe, à tel point qu'une personne, même si elle est consciente d'avoir un corps, peut avoir son image interne morcelée, avec un esprit délirant qui lui fait fuir une réalité parfois insupportable. Les répercussions peuvent être parfois graves et se lire dans les comportements. Aussi, comme je le disais lundi dernier, il est possible que nous ne puissions pas comprendre certains des actes qui surviennent dans notre monde.



La vie nous malmène parfois et nous n'avons pas tous la chance d'avoir eu des parents très doux. Pourtant, l'énergie en nous se modifie lorsque nous changeons nos attitudes.
Il faut du courage pour oser demander à la Vie d'être nos parents, cette Vie qui nous traverse. Alors, peut-être que nous pouvons honorer la partie de nous même que représente " la mère intérieure ".
Cette énergie de " la mère " nous aide à assimiler les aspects féminins de notre personnalité, afin de développer notre capacité à nous aimer et à aimer les autres mais aussi les aspects masculins, le verbe juste, la présence, la fermeté (dans un gant de velours !) pour apprendre à aimer tout simplement, la Vie.
Alors peut-être qu'enfin, la projection étriquée de notre vision sur le monde, cessera pour laisser la place à la gratitude de la Vie.
Milles belles pensées.
Valerie Mancini (Vilaas)