lundi 14 mai 2012

La danse intérieure


Je me souviens d'une fête organisée en Inde près d'un sage où il y avait un ami qui jouait du tambour et moi chantant auprès de lui.

Nous avions crée une ronde autour d'un beau feu éclatant de santé, juste pour être ensemble et faire la fête. Une ronde de 10 personnes entourait le feu et je devais repartir le lendemain.



J'ai pris ce moment pour un au revoir en mon honneur, un au revoir festif. Je me sentais amoureuse de ce moment et les flammes dansaient comme la danse du ventre d'une belle danseuse.

Quelle beauté et sensualité. Mon système nerveux était stimulé et réagissait à l'unisson. Je me sentais en amitié avec mes émotions et mes perceptions. Je me laissais bercer par elles comme par une mélodie.

Et je me disais : "quelles sont leurs fonctions ? Quels messages apportent-elles ? Elles émergent là, mais quand vont-elles disparaitre ?" Je me disais que c'est bon de ne pas être submergée par les allées et venues de ses émotions, mais être juste là pour les accueillir.

Et toi, cher(e) ami(e), es-tu aujourd'hui à l'écoute de tes émotions ?

Es-tu prêt à les accueillir juste comme elles arrivent... ?

Belle journée, cher(e) ami(e).

lundi 7 mai 2012

Le plus beau cadeau


La vie m'avait offert le plus beau fruit de son arbre "la pure joie" et elle me dit : Cueilles la, c'est pour toi". Je l'ai regardée incrédule, et tandis que je m'apprêtais à l'attraper, une multitude de questions ont affluées dans mon esprit et ont stoppé ma main enjouée.

"Prendre". Mon coeur a dit oui avec empressement.

"Tu ne peux pas," répondit mon mental, comme s'il était un personnage indépendant.

"Je peux te donner un amour infini et éternel" répliqua le cœur.

"Et encore quoi ... ?" Rétorqua le mental. "Non, tu n'as rien d'autre à proposer au-delà de l'amour, n'est-ce pas ? Qui crois-tu épater ou attirer avec cela ? Ça ne rapporte rien dans ce monde. Est-ce avec cela que tu vas manger ? Quel avenir vas-tu proposer à ton existence déjà précaire ?



A ces mots, ma main lentement se sent tiré vers l'arrière et mon c½ur honteux se rétrécie, pareil à une grappe de raisin flétrie.  

Je tournais lentement le dos à mon coeur et toute une cascade de larmes jaillit de mes yeux solitaires. Je pouvais l'entendre crier : "Pourquoi ... Pourquoi..." ? Jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'un murmure lointain.

Et pourtant, dans un élan inespéré, avec patience et détermination, le coeur a fini par terrasser le mental apeuré...

Belle semaine,