Bonjour,
Après avoir reconnu notre enfant intérieur, lundi dernier, et visité un peu comment il perçoit le monde, nous allons voir comment il se construit dans son corps pas à pas.
Un enfant
grandissant va exister progressivement dans le regard de l'autre. Entre huit et
dix-huit mois, le voila qui va assumer la conquête de sa propre image,
découvrir enfin le "Je suis", véritable conscience de la présence
avant que le langage ne soit fluide.
L'enfant que
nous sommes se structure, se voit dans le miroir et vit cela comme un véritable
échange émotionnel ! Dommage, que nous ayons oublié ce moment de notre première
rencontre, où nous riions aux éclats en regardant le miroir.
Dure conquête que celle de l'unité, ainsi que celle de diriger sa pensée de façon logique, tournée vers l'autre, apprentissage du réel qui camouflera son imaginaire et ses rêves trop enveloppants.
Dure conquête que celle de l'unité, ainsi que celle de diriger sa pensée de façon logique, tournée vers l'autre, apprentissage du réel qui camouflera son imaginaire et ses rêves trop enveloppants.
Le langage va
vite arracher à l'enfance son innocence, afin de vivre une adaptation
nécessaire au concret du quotidien. L'image de soi va donc se transformer et le
"Je" va devenir une somme de conscient et d'inconscient.
Pour nous,
qui nous sommes à peu près bien adapté entre le rêve, l'imaginaire et le pseudo
concret, ce mélange subtil en soi demeure complexe, à tel point qu'une
personne, même si elle est consciente d'avoir un corps, peut avoir son image
interne morcelée, avec un esprit délirant qui lui fait fuir une réalité parfois
insupportable. Les répercussions peuvent être parfois graves et se lire dans
les comportements. Aussi, comme je le disais lundi dernier, il est possible que
nous ne puissions pas comprendre certains des actes qui surviennent dans notre
monde.
La vie nous
malmène parfois et nous n'avons pas tous la chance d'avoir eu des parents très
doux. Pourtant, l'énergie en nous se modifie lorsque nous changeons nos
attitudes.
Il faut du courage pour oser demander à la Vie d'être nos parents, cette Vie qui nous traverse. Alors, peut-être que nous pouvons honorer la partie de nous même que représente " la mère intérieure ".
Il faut du courage pour oser demander à la Vie d'être nos parents, cette Vie qui nous traverse. Alors, peut-être que nous pouvons honorer la partie de nous même que représente " la mère intérieure ".
Cette énergie
de " la mère " nous aide à assimiler les aspects féminins de notre
personnalité, afin de développer notre capacité à nous aimer et à aimer les
autres mais aussi les aspects masculins, le verbe juste, la présence, la
fermeté (dans un gant de velours !) pour apprendre à aimer tout simplement, la
Vie.
Alors
peut-être qu'enfin, la projection étriquée de notre vision sur le monde,
cessera pour laisser la place à la gratitude de la Vie.
Milles belles pensées.
Valerie Mancini (Vilaas)
Valerie Mancini (Vilaas)
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